"La poésie devient chanson quand elle colle à la vie, lorsqu'elle se fait miroir des idées,des préoccupations du moment." G.Moustaki.

5.07.2024

Georges Moustaki , album solitaire ( 2008 ) + paroles

"Solitaire" le dernier album studio de Georges Moustaki ( 2008 )

Chansons

Le temps de nos guitares, Sorellina , Une fille à bicyclette (avec Vincent DELERM) Mélanie faisait l’amour , Partager les restes , La jeune fille , Ma solitude (avec CHINA FORBES), L'inconsolable ,Sans la nommer (avec CALI), La chanson de Jaume, Solitaire , Donne du rhum à ton homme (avec CHINA FORBES) , Les Mères Juives

Paroles

 Le temps de nos guitares

Au joli temps de nos guitares, 

Brassens s'écriait "Gare au gorille!"
Sacha parlait de sa famille, Maxime était né quelque part


Dylan était comme pierre qui roule et Brel faisait valser Vesoul
Paco rythmait "A galopar" au temps joli de nos guitares

Au joli temps de nos guitares,

 Leclerc chantait "Moi, mes souliers"
Lemarque "Un petit cordonnier", Danal fredonnait "Le soudard"


Coluche ressuscitait Bruant, Joël était adolescent
C'était Ferrat, c'était Béart, le temps joli de nos guitares

Au joli temps de nos guitares, 

Aufray chantait "Santiano"
Ricet la servante du chatiau (dans ses gros sabiaux)
C'était Perret, Sylvestre et Var


Robert venait de Montréal et Jacques de son Douai natal
C'était Gainsbourg avant Gainsbarre, le temps joli de nos guitares

Au joli temps de nos guitares, 

Brassens s'écriait "Gare au gorille !"
Sacha parlait de sa famille, Maxime était né quelque part


Henri chantait sa chanson douce, c'était lui notre maître à tous
Moi, je vivais comme un lézard, au temps joli de nos guitares

Il y en avait tant et tant que j'en oublie, c'est évident
Que l'on pardonne à ma mémoire du temps joli de nos guitares


Du temps joli de nos guitares, 

du temps joli de nos guitares.

Sorellina

Nous étions comme un frère et sœur
Tout en tendresse et en douceur sorellina

Nous étions comme deux jumeaux
Qui s'entendaient qu'à demi-mot sorellina

Nous étions comme deux amants
Qui se chérissaient chastement sorellina

Nous étions deux adolescents
Incestueux et innocents sorellina

Puis l'age adulte est arrivé
Il n'était plus temps de rêver sorellina

Tous les hommes t'ont regardé
L'un d'eux a voulu te garder sorellina

Et quand je t'ai vu t'éloigner
Il a fallu me résigner sorellina

Un être plus le préféré
Comme un idiot j'en ai pleuré sorellina

Maintenant nous avons vieilli
Jamais nous n'avons failli sorellina

A la tendresse et la douceur
Qui unissaient nos âmes sœurs sorellina

Chaque fois que je te revois
C'est comme la première fois sorellina

Et tu me laisses t’enlacer
Et tu me laisses t'embrasser sorellina

Une fille à bicyclette

Qu'y a-t-il de plus joli
Qu'une fille à bicyclette dans une jupe mini
Qui nous montre ses gambettes?

Qu'y a-t-il de plus joli
Qu'une fille à bicyclette à Lyon ou à Paris
Sur le quai de la Joliette?

Elle ne craint rien ni personne
Imprudente,  elle se faufile
Entre les automobiles
Qui râlent à coups de Klaxon

Qu'y a-t-il de plus joli
Qu'une fille à bicyclette
Dans les rues de l'île Saint-Louis
Et dans toute la planète?

Qu'y a-t-il de plus charmant
Qu'une fille à bicyclette
Qui s'en va vers son amant
En tricotant des gambettes?

Le vent caresse son visage
Il ébouriffe ses cheveux
Le vent fait des envieux
En effleurant son corsage

Elle file droit devant sans ménager sa peine
Elle pédale à perdre haleine
Et murmure en souriant:
Merci Monsieur Bertrand

Mélanie faisait l'amour

Mélanie faisait l'amour avec tous ses amis
Tous ceux qu'elle aimait bien
L'un avait de belles mains
L'autre était musicien
Le troisième l'emmenait flâner dans la forêt

Mélanie faisait l'amour avec tous ses amis
Ceux d'un soir ou d'un jour
Ça lui faisait plaisir d'offrir à leur désir
La chaleur de ses nuit's
La douceur de son lit

Mélanie faisait l'amour avec tous ses amis
Pour être aimée de tous
Pour ne pas être seule
Pour connaître l'ivresse
De ce grand incendie
Qui met le cœur en liesse

Mélanie faisait l'amour avec tous ses amis
Avant de les quitter avant de s'en aller
Chanter rire et danser avant de les laisser
Un peu désenchantés

Mélanie faisait l'amour

Mélanie faisait l'amour avec tous ses amis
Où est-elle à présent?
À quoi ressemble-t-elle?
Est-elle encore fidèle à ses adorateurs
Qui ont pillé son cœur?

Mélanie faisait l'amour avec tous ses amis
J'étais un de ceux-là
Qu'elle a pris dans ses bras
Qu'elle a mis en émoi par ses tours de magie
Le temps d'une folie

J'étais un de ceux-là
Qu'elle a pris dans ses bras
Qu'elle a mis en émoi par ses tours de magie
Le temps d'une folie

Mélanie faisait l'amour 

Partager les restes

 Je te laisse mon bracelet porte-bonheur
Cherchez l'erreur

Je reprends mes vinyles toi tu pourras garder
Tous les CD

Partager les restes comment fait-on

Comment se répartir les illusions

Les vieilles habitudes, les rêves insensés

L'empreinte de nos corps dans les draps froissés

Et nos éternelles vacances

La folle espérance
De croire que ça durerait

Tirons un trait

La bague avec nos deux prénoms
Mets-la au clou

Ou dans l'égout

Sache que pour rien au monde je te ferai
L'immense plaisir de me voir pleurer

Jamais je ne te montrerai
Le vide de mon cœur
Ou le moindre rancœur

Ah oui
Pense à payer le loyer, je ne pourrai plus
Te le rappeler

Rends-moi le Neruda que je t'avais offert
Jamais ouvert

Ma valise est pleine des regrets que j'emporte

Je fermerai discrètement la porte

Pas la peine de me raccompagner

Nous nous sommes déjà trop attardés

La Jeune Fille

Maman, parfois tu exagères
Tu ne vois pas que j’ai grandi
J’ai dix-sept ans depuis hier
Je suis belle et on me le dit

J’aime bien les vacances en famille
Quand ça ne dure pas trop longtemps
Quand tu étais encore jeune fille
Tu ne pensais pas autrement

Et les repas interminables
Avec les tantes et les cousins
Sans le droit de quitter la table
Pour retrouver tous mes copains

C’est ennuyeux d’être gentille
Pour faire plaisir aux grands parents
Quand tu étais encore jeune fille
Tu ne pensais pas autrement

En classe, j’ai toujours la moyenne
D’accord, ce n’est pas très brillant
Mais c’est dur d’être lycéenne
Quand les profs ne sont pas marrants

Je sais qu’il faut que j’étudie
Mais n’aies pas peur je prendrai le temps
Quand tu étais encore jeune fille
Tu ne pensais pas autrement

Il faudra que tu t’habitues
À me voir rentrer au p’tit jour
Le teint blafard, les yeux battus
Et le corps chaviré d’amour

Si on ne vivait pas ses folies
La vie n’aurait plus aucun goût
Quand tu étais encore jeune fille
Tu as dû en faire beaucoup

Et ne crains pas que je m’éloigne
Je t'emmènerai avec moi
Revoir les châteaux en Espagne
Que tu bâtissais autrefois

Nous partagerons toutes nos envies
Nos coups de tête, nos coups de cœur
Tu redeviendras la jeune fille
Qui me ressemble comme une sœur


Comme une sœur

Ma solitude  ( Paroles )

L'inconsolable

Le regard lointain
le sourire éteint
l'inconsolable se tait

Son visage est lisse
pas de cicatrice
pas même un grain de beauté

Frêle est sa poitrine
il a les mains fines
et le dos un peu voûté

Comme si l'orage
avait dans sa rage
tenté de le dévaster

Comme si l'orage
avait dans sa rage
tenté de le dévaster

Il a vu la guerre
il a vu ses frères
pleurer avant de partir

Son masque impassible
semble être insensible
aux douleurs du souvenir

Ses rêves d'enfant
ont suivi le vent
qui passe et qui disparaît

Ses peines d'amour
ont fait demi-tour
sur le chemin des regrets

Ses peines d'amour
ont fait demi-tour
sur le chemin des regrets

Ses peines d'amour
ont fait demi-tour
sur le chemin des regrets

Le regard lointain
le sourire éteint
l'inconsolable s'en va

Digne et nonchalant
il marche à pas lents
en route vers l'au-delà

Il prend tout son temps
car nul ne l'attend
il sait bien qu'on l'oubliera

Qu'il ne sera plus
qu'une âme éperdue
que le ciel accueillera

Qu'il ne sera plus
qu'une âme éperdue
que le ciel accueillera

Il prend tout son temps
car nul ne l'attend
il sait bien qu'on l'oubliera

Qu'il ne sera plus
qu'une âme éperdue
que le ciel accueillera

Qu'il ne sera plus
qu'une âme éperdue
que le ciel consolera


Sans la nommer (Paroles )

Sans la nommer avec Cali

La Chanson de Jaume

Instrumental

Solitaire

Je promène ma galère
Dans les eaux calmes de l'errance

Solitaire
Sans état d'âme et sans souffrance
Ma voile est gonflée de mistère
Ma cale est remplie d'innocence

Solitaire
Sur les vagues de la violence
je n'affronte ni je n'adhère
ma révolte est sans impatience

Et je promène ma galère
Dans les eaux calmes de l'errance

Solitaire
Dans le grand vide des sentences
j'ai choisi de putôt me taire
Et n'écouter que le silence

Solitaire  Je prends la mer avec aisance
et quand je mets les pieds sur terre
Je m'aventure avec prudence

Et je promène ma galère
Je vais avec le vent qui danse

Solitaire
Au large de toute espérance
Sans rien à faire ou à défaire
Je vogue au fin de l'existence

Solitaire
Marin de la dernière chance
J'ai noyé toutes mes colères
au profond de l'indifférence

Et je promène ma galère , corne de brume et d'abondance 

Solitaire

Sans état dâme et sans souffance
Ma voile est gonflée de mystère
Ma cale est remplie d'innocence

Solitaire

Donne du  rhum à ton homme ( Paroles)

Les Mères Juives ( Paroles )

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