Georges Moustaki écrit et compose pour Barbara dès le début des années 1960. ( Pour en savoir plus ouvrez le lien )
On peut écouter et regarder la vidéo sur le site de l'INA : Duo Barbara et Georges Moustaki "Fleur de méninges"
J'ai la méninge qui fleurit
La nature m'a tout appris
Je suis poète
Ma fortune est bien entendu
Comme un beau jardin suspendu
Dans ma tête
Pas de mémoire des myosotis
Souvent mon araignée en tissant sa toile
Fait un hamac pour ta pensée
Qui de là rêvant d'odyssée
Met les voiles
Quand je m'embarque au grand bonheur
Je peux tout dire avec des fleurs
De méninge
Quand je m'en vais conter fleurette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au smokinge
Suffit pour ce gentil labeur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge
Je ne cultive pas le souci
Mais je me rends vite à merci
Quand je cueille
Les plus douces pensées d'amour
Et la marguerite alentour
Que j'effeuille
Des fleurs poussées par sa passion
Il fait éclore sans aversion
Sur le bitume
Tout un parterre enjuponné
De belles de nuit dès que le néon
s'allume
Quand je joue au bel oiseleur
Je peux tout prendre avec des fleurs
De méninge
Pour étourdir la midinette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au smokinge
Suffit pour ce gentil labeur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge
Je pense trop et tu es trop beau
Pour faire de vieux os de barbeau
Je m'en flatte
Tranquille j'attends qu'un voyou
Comme pour me guérir du mildiou
Me sulfate
Ou bien
Qu'on me plante au surin
Sur le ventre un joli jardin
Qu'on vaccine
Bref , qu'on m'envoie sans mon faire part
Grignoter les pissenlits par
La racine
Quand je m'embarquerai pour ailleurs
Tout sera dit en quelques fleurs
De méninge
Pour m'en aller aux oubliettes
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Ni de méninge
Pas besoin non plus d'orchidées
Mais d'un simple bouquet d'idées
Suffira de verser quelques pleurs
Pour arroser vos propres fleurs
De méninge
De méninge ...
La nature m'a tout appris
Je suis poète
Ma fortune est bien entendu
Comme un beau jardin suspendu
Dans ma tête
Pas de mémoire des myosotis
Souvent mon araignée en tissant sa toile
Fait un hamac pour ta pensée
Qui de là rêvant d'odyssée
Met les voiles
Quand je m'embarque au grand bonheur
Je peux tout dire avec des fleurs
De méninge
Quand je m'en vais conter fleurette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au smokinge
Suffit pour ce gentil labeur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge
Je ne cultive pas le souci
Mais je me rends vite à merci
Quand je cueille
Les plus douces pensées d'amour
Et la marguerite alentour
Que j'effeuille
Des fleurs poussées par sa passion
Il fait éclore sans aversion
Sur le bitume
Tout un parterre enjuponné
De belles de nuit dès que le néon
s'allume
Quand je joue au bel oiseleur
Je peux tout prendre avec des fleurs
De méninge
Pour étourdir la midinette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au smokinge
Suffit pour ce gentil labeur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge
Je pense trop et tu es trop beau
Pour faire de vieux os de barbeau
Je m'en flatte
Tranquille j'attends qu'un voyou
Comme pour me guérir du mildiou
Me sulfate
Ou bien
Qu'on me plante au surin
Sur le ventre un joli jardin
Qu'on vaccine
Bref , qu'on m'envoie sans mon faire part
Grignoter les pissenlits par
La racine
Quand je m'embarquerai pour ailleurs
Tout sera dit en quelques fleurs
De méninge
Pour m'en aller aux oubliettes
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Ni de méninge
Pas besoin non plus d'orchidées
Mais d'un simple bouquet d'idées
Suffira de verser quelques pleurs
Pour arroser vos propres fleurs
De méninge
De méninge ...
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